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Texte Libre

16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 21:17
Brune ou Blonde ?  Entre les Camerounais et la bière, « c'est une véritable passion »,

500 millions de litres de bière vendus en 2012 au Cameroun

L'activité éthylique se porte bien au Cameroun. Dans son rapport d'activités 2012, rendu public le 27 juin 2013, la Société anonyme des Brasseries du Cameroun (Sabc) dit que 4 973 821 hectolitres (497 382 100 litres) de bière ont été vendus. Des ventes qui connaissent une hausse de 4,5 % par rapport à 2011 avec une part de marché de 82,2 % que se taille la Sabc.

La consommation de l'eau minérale naturelle, elle, connaît une baisse avec 699 543 hectolitres vendus (69 954 300 litres). Source Tangui enregistre une baisse de 15,7% par rapport à l'année 2011. La Sabc explique cette baisse par le fait que l'année 2012 a été marquée par l'arrivée de nouveaux opérateurs sur le marché des eaux. Le relookage de la bouteille de Source Tangui aurait permis de rehausser l'image de la marque.

Pour ce qui concerne les boissons gazeuses, 2474285 hectolitres vendus (247 428 500 litres). Ce marché global des boissons gazeuses enregistre une croissance de 9,5 % par rapport à 2011. Le format PET est le plus dynamique dans ce segment. Les ventes SABC se situent à 2 050 750 hl, en progression de 1,1 % par rapport à 2011.

Le chiffre d'affaires hors-taxe de la Sabc s'établit à 321,4 milliards de FCFA, en hausse de 5,6%. Le résultat net est un bénéfice de 36,3 milliards de FCFA.

Boissons : 80% du marché sous contrôle

Dans un rapport sur la consommation d'alcool en Afrique, Moody's souligne les perspectives africaines très favorables pour les grands brasseurs et producteurs d'alcool. Si, selon l'agence, les Africains consomment en moyenne autant d'alcool que le reste du monde, les boissons artisanales restent dominantes et pourraient représenter jusqu'à 70% de la consommation d'alcool sur le continent. La démographie favorable ainsi que l'élévation générale du niveau de vie laissent espérer de solides taux de croissance pour l'industrie des boissons. En mettant sur le marché des bières fabriquées à partir d'ingrédients locaux moins chers, les brasseurs tentent d'attirer les consommateurs vers le marché formel.

Le marché est également très concentré, note Moody's : quatre acteurs contrôlent plus de 80% des volumes de bière et seulement deux détiennent 75% de part de marché dans les spiritueux. SAB Miller, BGI Castel, Heineken et Diageo bénéficient ainsi d'une position de choix, souvent historique. Les niveaux de profitabilité sont plutôt élevés : ainsi, si la zone Afrique – Moyen-Orient génère 12% des revenus d'Heineken, elle contribue à hauteur de 21% à sa marge d'exploitation. Les investissements extrêmement importants, nécessaires au développement de nouveaux sites de production, constituent notamment une barrière à l'entrée importante.

Parmi les autres géants mondiaux, Carlsberg ou Anheuser-Busch InBev semblent ne pas considérer encore l'Afrique comme une zone prioritaire.

Cameroun : bras de fer chez les brasseurs

Avec 4,8 millions d'hectolitres écoulés en 2011, SABC reste le leader incontesté du marché brassicole.

Premiers consommateurs de bière d'Afrique centrale, les Camerounais boivent aussi de plus en plus d'eau en bouteille. Sur ce juteux marché, les industriels locaux multiplient innovations et coups marketing.

Entre les Camerounais et la bière, « c'est une véritable passion », pour reprendre la manchette publiée début avril par l'un des principaux quotidiens du pays. Montrés du doigt, les trois brasseurs du pays - la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), Guinness Cameroun SA et l'Union camerounaise de brasseries (UCB) - préfèrent se féliciter des bons résultats enregistrés année après année sur un marché domestique où la production est passée de 4,2 millions d'hectolitres de bière en 2006 à près de 5,5 millions en 2011. « Le Cameroun est de loin le premier marché de la Cemac [Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, NDLR], voire d'Afrique

Du côté de SABC, la plus importante filiale du groupe français Castel en Afrique, l'envie de « titiller Guinness sur les brunes » est bien confirmée, mais la priorité reste de conforter ses positions sur le segment des blondes, qui représentent plus de 80 % des volumes de bière consommés au Cameroun comme dans la sous-région. Une stratégie qui a fait ses preuves pour le leader historique du secteur : SABC a écoulé près de 4,8 millions d'hectolitres en 2011 (en hausse de 4 %) et truste 85 % des parts de marché. « Chacun ses produits et ses consommateurs », veut croire Serge Njapoum, directeur commercial de l'entreprise, qui dispose de cinq usines (à Douala, Yaoundé, Bafoussam et Garoua).

La lutte reste néanmoins frontale sur le segment des bières premium, compte tenu de l'augmentation du pouvoir d'achat d'une partie de la population, coeur de cible privilégié des deux brasseurs ces dernières années. « En tant que généraliste, nous devons nous positionner sur l'ensemble de la gamme », insiste Serge Njapoum. La même logique semble avoir motivé l'accord, effectif depuis mai 2011, avec le groupe français Pernod Ricard, qui permet à SABC de s'implanter sur un marché des spiritueux jusqu'alors bien contrôlé par les best-sellers de Guinness (vodka Smirnoff, whiskies Johnnie Walker ou J&B...). Quant au segment des boissons gazeuses, lui aussi en plein développement - les volumes vendus augmentent en moyenne de 10 % par an depuis 2008 -, il est également dominé par SABC (plus de 90 % des parts de marché).

Pour le champion national, qui commercialise également une eau minérale (Source Tangui) et une eau de table (Aqua Belle, produite et vendue depuis deux ans à partir de son usine de Garoua, dans la région du Nord), le grand défi se situe désormais sur ce marché, littéralement inondé par les grands noms importés d'Europe, ainsi que par des marques locales toujours plus nombreuses.

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commentaires

V
article tres interessant, et qui montre vraiment que la consommation d'alcool se porte tres bien au Cameroun. C'est une bonne filiere pour investir
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